Quand donc vas tu arrêter de parler ?
D’envoyer des mots par dessus bord ...
Dans cette vieille mer colporteuse,
A son insu,
Des maux des hommes.
Quand donc aurons nous un monde à nouveau nu ?
Ou le ciel est ciel
Ou les formes, sauvages,
aux contours dessinés par les yeux qui les bordent
Par les yeux seul.
Quand donc les mots cesseront d’affluer ?
Nous privant de la vue, de l’odorat
Nous privant des voyages...
La fermeras tu ta grande gueule ?
Ferme là…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire