C'est faux, le paradis n'est pas perdu.
Chaque fois que je ferme les yeux, je le rappelle à moi.
D'ailleurs, m'a-t-il, un jour un seul, été offert autrement que par mes seuls songes.
Ai je un seul jour arpenté ses reliefs ?
D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai fait que le désirer, déjà même au tout premier jour.
C'est comme s'il n'y avait jamais eu , à son sujet, que désire.
Le désir est paradis.
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